Des inventeurs de génie, il en existe aussi en Afrique. C’est le cas de Théodore Lejuste Abobda, Docteur en physique à l’université de Yaoundé I au Cameroun. Effectuant des travaux sur un cœur artificiel, il entend mettre au point « l’organe le plus performant au monde ».
La thèse de soutenance de Théodore Lejuste a porté sur ce sujet et lui a même valu la mention honorable. Les éminents chercheurs qui y ont assistés ont marqué leur attachement aux ambitions de l’impétrant. Il entend mettre au point un organe artificiel qui imite à la perfection le cœur naturel : 300 grammes pour l’homme, 280 pour la femme et capable de réagir aux différentes émotions.
Le docteur Théodore explique les innovations qu’apporte son prototype : « J’ai pris en compte tous les cahiers de charges internationaux et j’ai fait une revue des modèles de cœur artificiel mis au point jusqu’ici. Pour la plupart, ils ont un défaut : leur incapacité à gérer les émotions. Or, le mien pourra intégrer cette donnée. Il existe des prototypes trop gros pour être implanté dans l’organisme humain. Il y en a dont les batteries ont une autonomie limitée. Mon spécimen viendra résoudre tous ces problèmes. »
Pour une première rencontre, ce samedi au Monument de la renaissance, les rendez-vous de l’Afrique consciente ont jeté leur dévolu sur le thème du numérique : le public néophyte a pu découvrir les notions à la mode : bibliothèques numériques, souveraineté numérique, et diplomatie digitale mais surtout apprendre à mieux disposer du net.
L’Afrique continent de l’oralité a du mal à se défaire de ses vieilles habitudes. A l’heure où le monde est hyper connecté sur ses gadgets haute définition, l’Afrique est à la traîne. C’est en tout cas ce qu’on est porté de croire à la lueur de l’intervention de Mame Hulo sur l’édition numérique. «Les Diasporas noires ne vendent pratiquement pas de livre numérique en Afrique. Les Africains sont très méfiants par rapport au payement bancaire sur le net.» Pourtant Mame Hulo trouve que l’édition numérique est un outil important surtout en ce qui concerne la sauvegarde du patrimoine livresque des Africains. «Il y a un avantage avec l’édition numérique, nos bibliothèques ne brûleront plus. Les E-book battront les records de longévité. Et vous permettent en outre un gain d’espace», soutient-elle. Mame Hulo avoue tout de même son incapacité à se départir des vieilles habitudes : «N’espérer pas vous débarrasser des livres en papier. Même moi je ne peux m’en passer. Il m’arrive d’en faire à la demande de mes clients», confie-t-elle. Pour la directrice des éditions Diasporas noires, la recette miracle consiste alors à combiner les deux : édition numérique et édition papier.
Aboubacry Sadith Ndiaye trouve de même qu’il faut allier action sur le terrain et combat sur la toile, pour atteindre la gouvernance propre et vertueuse à laquelle toute l’Afrique aspire. Pour M. Ndiaye, l’espace numérique est un bon moyen de préserver la démocratie. Dans certains pays notamment, la pratique de cyber-activisme a révélé toute sa splendeur, a-t-il expliqué. «Le printemps arabe en est un exemple. C’est pourquoi la presse classique autant celle en ligne en revendique la paternité», a-t-il rappelé, mentionnant que ce cyber-activisme s’est aussi récemment déployé avec le taxi qui a emprunté le passage piéton au Sénégal. «C’est grâce aux tweets et aux partages sur facebook que lumière a pu être faite sur cette affaire», remarque-t-il. Pour le cyber-activiste, tout cela est bien beau et bien vrai, mais il faut toutefois être responsable et avoir la tête sur les épaules pour porter cette responsabilité.
Patriotisme numérique
«Internet est devenu une arme mais il faut savoir comment l’utiliser», affirme encore Aboubacry Sadith Ndiaye. Pour lui, la diplomatie digitale, qui essaie coûte que coûte de contrôler et d’utiliser les mouvements citoyens pour véhiculer des idées et influencer certains groupes, est un écueil à dévier. «Les leaders virtuels doivent éviter d’être utilisés pour des combats, qui en réalité n’en sont pas. Ils doivent, avant de publier toute information, bien la vérifier», dit-il, avouant que c’est en cela que les notions de confiance et de sécurité prendront tout leur sens. «A la direction de la Protection des données personnelles nous recevons plusieurs plaintes. La cybercriminalité est très répandue», informe de son côté, le juriste Mohamed Diop. Si aujourd’hui à l’échelle nationale cette direction doit faire face aux hackers, et brouteurs au plan international, ce sont surtout autour des notions de souveraineté numérique et d’espionnage que le débat est axé. «Les réseaux sociaux ne sont pas toujours gratuits. C’est grâce aux données personnelles que nous laissons sur le net que nous recevons des publicités ciblées», révèle M. Diop. Il soutient ainsi qu’il faudrait développer un patriotisme numérique pour se soustraire à des pratiques de ce genre. «L’espionnage numérique touche aujourd’hui de grandes puissances. Moi je préfère être espionné par mon Etat que de l’être par un autre», a déclaré le juriste, non sans réclamer un cadre juridique réglementaire efficace pour une utilisation sécurisée du net. aly@lequotidien.sn
(Agence Ecofin) – La firme chinoise ZTE a terminé la première phase du projet d’installation de 13 000 lampadaires solaires à travers le Togo. Au terme de cette première partie, 7042 lampadaires ont été mis en place.
« Nous sommes satisfaits de l’exécution de ce projet dans la mesure où ZTE Corporation a sous-traité les travaux avec les entreprises locales en mettant à leur disposition ses ingénieurs. » a déclaré Abiyou Tcharabalo, le directeur général de l’énergie au ministère de l’Energie et des mines au média Xinhua.
Il a également fait savoir que la société chinoise formerait des équipes locales pour la maintenance et le réglage des équipements afin d’assurer leur pérennité.
La capitale éthiopienne Addis-Abeba inaugurait dimanche son tramway. C’est avec fierté que les Éthiopiens ont pu découvrir cette nouvelle infrastructure, en construction depuis trois ans, et dont l’essentiel des 475 millions de dollars de coûts de travaux ont été financé par une banque chinoise. Addis-Abeba franchit désormais une étape importante, symbole de développement économique de l’Éthiopie. Les 34 km des 2 lignes de ce premier tramway moderne d’Afrique sub-saharienne pourront transporter 60.0000 passagers par jour. Pour le moment, seule la première ligne, nord-sud, est ouverte au public. La construction de l’axe est-ouest débutera le mois prochain.
Alors que le moral des opinions publiques mondiales est en berne et que les populations perçoivent négativement les performances économiques de leur pays, l’Afrique (et le Sénégal en tête) détonne par son optimisme et sa confiance dans le futur selon un classement du think thank américain Pew Research Center.
Six ans après le choc de la crise financière et tandis qu’un début de reprise économique s’amorce inégalement à travers le monde, les opinions publiques mondiales sont globalement moroses et s’inquiètent pour l’avenir des économies de leur pays. C’est la principale leçon de l’enquête, réalisée auprès de 44 pays et 48 643 répondants au printemps 2014, que vient de publier le think thank américain Pew Research Center.
Preuve que cette morosité est bien globale, 69 % des répondants à travers le monde perçoivent négativement les performances de leur pays en général et ce chiffre reste à 60 % quand il ne s’agit que de l’économie.
S’il y a une providence dont bénéficie l’Afrique sans commune mesure avec aucun autre continent, c’est bien le soleil. Il brille 365 jours sur 365 dans la plupart des pays mais très peu exploité.
Cependant, son exploitation devrait ouvrir de grandes opportunités aux pays qui sauront maîtriser cette ressource naturelle. Propre, peu couteux et sans danger pour l’environnement, cette énergie à porté de main ne semble pas intéresser les dirigeants d’Afrique qui importent à coût de milliards des énergies fossile très polluant pour notre biosphère.
Le Ghana semble mesurer les enjeux de cette source d’énergie et s’y emploi depuis un certain temps. Si tout se déroule comme prévu, il sera le premier pays africain à construire une centrale digne de ce nom à partir de l’énergie solaire. En octobre 2015, il inaugurarera la plus grande centrale d’énergie solaire d’Afrique. Avec une capacité de production de 155 Mw, le pays dont l’économie est en forte croissance ( PIB 14% en 2011), mettrait ainsi fin à l’épineux problème de la dépendance énergétique dont souffre plusieurs pays africains.
Le projet est sans doute le plus ambitieux en Afrique dans le domaine de l’énergie solaire.
Le gouvernement du Cameroun a lancé son propre système de câble sous-marin de fibre optique le 4 août 2015. L’infrastructure dénommée Nigeria-Cameroon submarine cable system (NCSCS) reliera la ville de Kribi, dans la région du Sud, à celle de Lagos au Nigeria.
Au cours de la cérémonie marquant le lancement du chantier d’installation de cette infrastructure télécom, Jean Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Postes et Télécommunications, a expliqué que l’initiative répond à la volonté du gouvernement camerounais de fournir aux populations des services de qualité à des prix abordables.
La Maison d’Education Mariama Bâ (MEMBA) de Gorée a été une fois de plus, fidèle à sa tradition d’excellence.
Ce lycée de jeunes filles affiche en effet un taux de réussite de 100% au baccalauréat général 2015.
Le baccalauréat général 2015 n’a pas dérogé à la règle. En effet, sur les 28 candidates qui se sont présentées à l’examen, toutes les 28 ont brillamment réussi à décrocher leur premier diplôme universitaire. Cerise sur le gâteau, la quasi totalité d’entre elles l’ont réussi avec une mention, soit 25 sur les 28.
Cuba est le premier pays du monde à avoir réussi à éliminer la transmission du sida et de la syphilis de la mère à l’enfant, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Cuba vient de remporter une victoire sanitaire. C’est le premier pays au monde à avoir réussi à éliminer la transmission du sida et de la syphilis de la mère à l’enfant grâce à son système d’accès universel aux soins et à la délivrance d’antirétroviraux aux femmes enceintes contaminées. Pour réduire le nombre de cellules infectées par le VIH et les risques de complications, il est nécessaire de prescrire le plus tôt possible aux patients, le traitement rétroantiviral. Plus la prise de médicaments sera rapide, plus le traitement augmentera le pronostic vital des malades.
L’utilisation des antirétroviraux chez les femmes enceintes a permis de réduire à 1% le risque de transmission du sida de la mère à l’enfant. Quand les femmes malades ne sont pas soignées avec ces traitements, elles ont de 15 à 45% de risques de transmettre le VIH à leur enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou en allaitant.
L’équipe NOFI a rencontré Fatoumata Kebe, jeune astronome de 29 ans. Originaire de Noisy-le-Sec (Seine Saint-Denis), cette française d’origine malienne travaille à l’observatoire National, à Paris, et sera bientôt docteur en Astronomie.
Une carrière des plus prestigieuses et des plus rares pour cette femme aux mille ambitions, qui gère également un projet d’agriculture au Mali.
Combien gagne un astronome ? Combien d’années d’études faut-il faire ? Fatoumata répond à toutes nos questions et nous expose son parcours d’excellence. Entretien avec l’élite d’une génération.
Quand vous est venue cette passion pour l’astronomie ?
Depuis petite j’étais passionnée par les étoiles et les planètes, ça m’a suffit à me dire que plus tard je travaillerais dans l’astronomie.
Quel est votre parcours ?
J’ai suivi une filière générale à l’Université Marie Curie et passé une licence d’ingénierie mécanique. J’ai ensuite eu un Master en mécanique des fluides. Puis, j’ai travaillé comme ingénieur et j’ai eu la thèse en Astronomie à l’Observatoire de Paris. Ça fera 11 ans d’études en tout. Je mettrai un point final à mes études une fois que j’aurai présentée ma thèse. Sauf si je fais un autre doctorat (rires).