Les envois de fonds des émigrés sénégalais se chiffrent à 643 milliards de francs CFA en 2011 malgré la crise en Europe, indique la Direction de la prévision et des études économiques du Sénégal (DPEE).

Dans sa dernière note de conjoncture transmise à l’APS, la DPEE souligne une ‘’hausse des transferts des migrants (sénégalais) malgré la crise de la dette en zone euro’’.

‘’Comparés à 2010, les transferts se sont bien comportés en enregistrant une hausse de 14,1 milliards ou 2,2%’’, indique la même source.

La note de conjoncture de la DPEE signale que ces transferts de migrants sénégalais proviennent pour l’essentiel de la France, de l’Italie et de l’Espagne.

Elle relève en 2011 une ‘’situation monétaire marquée par un repli de 53,5 milliards des avoirs extérieurs nets, une progression de 11,9% du crédit intérieur et une expansion de 5% de la masse monétaire’’.

Créé il y a un an, le mouvement «Y’en a marre» fascine les Sénégalais. Proche du peuple et de ses aspirations, ses membres rêvent de bâtir un nouveau Sénégal.

Mise à jour du 9 mars 2012. Quatre membres dont deux rappeurs leaders du mouvement « Y’en a marre », collectif citoyen créé par des jeunes Sénégalais, ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis pour « participation à une manifestation interdite » mi-février, a annoncé le 9 mars à l’AFP un de leurs avocats.

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/82509/senegal-rappeurs-y-en-a-marre-wade-politique 

▪ L’Afrique du Sud fait depuis peu partie des BRICS, le “S” ayant été ajouté au “BRIC” pour l’inclure. Mais l’Afrique toute entière ne serait-elle pas elle-même un simple BRIC ?

C’est l’hypothèse émise par le Boston Consulting Group dans un rapport de juin 2010 : même taille (environ un milliard d’habitants), même croissance moyenne depuis 10 ans. Alors que le continent africain reste majoritairement extraverti (il commerce plus facilement avec le reste du monde qu’avec lui-même), les échanges internes ne représentent que 9% des échanges totaux de l’Afrique. Ils sont toutefois orientés vers une hausse rapide, si… les administrations des pays le veulent bien.

L’un des indicateurs de ces obstacles à l’échange est ce qu’il est convenu de qualifier de “temps d’attente à la frontière”. Il est calculé sur la base du nombre de documents douaniers multipliés par le nombre de signatures requises et le temps de franchissement du poste-frontière !

Mais le potentiel est là, à saisir ! Il suffirait d’un changement dans la manière de commercer, dans les infrastructures pour que le continent entier (bon, j’exagère) décolle. D’ores et déjà, certains pays sont bien partis, et d’une manière générale, le commerce international ne peut que progresser pour l’Afrique.

L’Afrique, vue globalement, pèse autant que l’Inde et plus que le Brésil. Le continent africain a une croissance supérieure à la moyenne mondiale. Les exportations ont cru de 18% par an depuis les années 2000. Cette performance recouvre des disparités sensibles, bien sûr. Mais si on se limite à l’Afrique sub-saharienne, de vraies locomotives économiques sont nées : Afrique du Sud, Nigéria, Botswana, bénéficiant d’une stabilité politique, de l’émergence du consommateur africain, et de l’encouragement à l’investissement privé.

▪ Et le commerce extérieur, dans tout ça ?
Encore aujourd’hui, l’Afrique reste à la traîne pour ce qui est du commerce mondial. La part de l’Afrique dans les exportations mondiales reste toutefois très faible : 2%. Les routes commerciales contournent le continent à l’est avec le canal de Suez, à l’ouest avec la route traditionnelle par Le Cap, sans que de très grands ports n’aient été créés jusqu’à maintenant.

Récemment pourtant, on note de gros progrès, notamment grâce au commerce avec la Chine. Le commerce entre la Chine et l’Afrique a atteint 100 milliards de dollars en 2008, et a dépassé le commerce entre l’Afrique et les Etats-Unis — l’Europe reste toujours pour l’instant son premier partenaire. L’Asie aura probablement dépassé l’Europe comme partenaire commercial principal d’ici 2030 (dans 15 ans à peine !), et la route commerciale Afrique-Extrême Orient sera alors prépondérante. Pour mémoire, le commerce sud-sud est destiné à s’envoler pour atteindre 40% du commerce mondial (contre 18% aujourd’hui et 7% en 1990). Il est bien sûr corrélé à la croissance du PIB des émergents.

Les autres pays émergents augmentent leurs échanges avec le continent noir, et bien que le commerce nord-sud soit encore dominant, un changement est en cours qu’il va bien falloir soutenir logistiquement.

Actuellement, le commerce de l’Afrique est dominé par l’exportation de pétrole, et les échanges commerciaux restent localisés dans un nombre réduit d’Etats les plus riches. Mais la course aux infrastructures doit changer la donne, et relancer le niveau de participation de l’Afrique dans le commerce mondial.

Compte tenu de la rapide croissance du commerce mondial et de la sous- performance de l’Afrique dans les dernières décennies, il y a un potentiel énorme pour que la part de l’Afrique s’apprécie au fur et à mesure que le continent se rapprochera de son potentiel réel.

En gros, vous partez de pas grand-chose et les frémissements d’une croissance se font sentir. Mais dès qu’elle sera en place, quelle croissance ce sera !
[NDLR : Comment profiter de cette tendance ? Un peu de patience… Nous vous révélons tout dans quelques jours !]

28 mars 2012 |  |

Lu sur La Chronique Agora

Le mois de l’Histoire des Noirs, tout au long de février, des célébrations et des évènements pour souligner l’héritage des Noirs canadiens d’hier et d’aujourd’hui.

L’humoriste Dorothy Rhau et le comédien Benz Antoine, porte-parole du Mois de l’Histoire des Noirs © Marie Mbodji

Si beaucoup de Canadiens connaissent Michaëlle Jean, la première femme noire gouverneure générale en 2005, peu d’entre eux savent que c’est en 1608 qu’a été recensée la première personne noire à mettre un pied au Canada: Mathieu Da Costa. Cet homme libre avait été recruté en tant qu’interprète par les Européens.

L’origine de la célébration remonte en 1926 aux Etats-Unis, puis s’étend sur un mois dans le cadre des festivités du bicentenaire américain en 1976. Au Canada, la Chambre des communes reconnaît officiellement en 1995 le mois de février comme celui de l’Histoire des Noirs, à la suite d’une motion initiée par la première Canadienne noire élue au Parlement, Jean Augustine.

 

Lire l’article sur http://www.slateafrique.com/82185/la-communaute-noire-lhonneur-au-canada

Hommage aux manifestants morts pour le respect de la constitution avant le 1er tour… RIP

 

Abdoulaye Wade admet sa défaite

Le président sortant, Abdoulaye Wade, 86 ans, a reconnu dimanche soir la tendance victorieuse de son adversaire qu’il a appelé par téléphone pour lui adresser un message de félicitation et lui dire ses prières de succès.

 

Macky Sall, l’ingénieur qui compte « redresser » la barre

Dakar, 26 mars (APS) – Longtemps fidèle parmi les fidèles du président Abdoulaye Wade, Macky Sall, 51 ans, est en passe de succéder à son ancien mentor par la vertu des urnes pour devenir le prochain quatrième président de la République du Sénégal.

Le candidat Macky Sall, sorti vainqueur du second tour de l’élection présidentielle de dimanche au Sénégal, a déclaré tard dans la soirée dimanche qu’il comptait engager « rapidement » le « redressement » du pays suivant le désir de ses compatriotes.

‘’Ensemble nous allons rapidement nous atteler au travail de redressement attendu par chacun et attendu de chacun’’, a-t-il indiqué dans sa première déclaration lue en français puis en wolof, devant la presse et des centaines de partisans, dans un hôtel de Dakar.

En disgrâce depuis trois ans, M. Sall s’est attelé depuis à trouver sa voie et à se présenter pour la première fois à l’élection présidentielle, qu’il est en train de remporter au second tour de scrutin grâce à un large soutien de l’opposition et de la société civile.

Macky Sall qui figurait parmi les jeunes cadres ayant cheminé avec Abdoulaye Wade dans l’opposition, fit une ascension fulgurante au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS), une fois l’alternance réalisée en mars 2000.

Pour cet ancien membre d’And-Jëf (formation maoïste) entré au PDS en 1989, la progression dans le parti libéral débuta par Fatick, dans le centre-ouest du pays en milieu sérère où naquit Macky Sall qui est, pourtant, d’origine halpular, du nord-est du Sénégal.

Après des responsabilités au plan local, M. Sall est passé à l’échelle supérieure avec notamment la fonction de président de la Cellule initiative et stratégie (CIS) du parti. Il cumulera ces fonctions celles de secrétaire général de la convention régionale du PDS à Fatick avant de se voir confier la Direction générale de Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).

Cet ingénieur géologue est nommé conseiller du président de la République pour les questions d’énergie et des mines. Deux ans plus tard, il est désigné ministre de l’Energie, en même temps qu’il est élu maire de Fatick. Un poste que son homonyme, feu Macky Gassama, a occupé.

Un an après l’alternance, il est nommé ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement dirigé par Idrissa Seck. Il va succéder à ce dernier à la Primature pour un bail de trois ans et trois mois.

Après avoir contribué à la réélection d’Abdoulaye Wade en 2007, en sa qualité de directeur de campagne, M. Sall a quitté son poste de Premier ministre. En compensation, il a hérité de la présidence de l’Assemblée nationale, mais Macky Sall ne durera pas à la tête de l’hémicycle.

‘’J’étais devenu un obstacle qu’il fallait écarter’’, s’est-il expliqué dans une interview à Jeune Afrique. De guerre lasse, il est démis avec fracas du perchoir, combattant jusqu’à la dernière énergie le procédé de sa destitution.

Il démissionnait par la suite du PDS et créa l’Alliance pour la République/Yaakaar (APR/espoir). Avec cette formation de l’opposition, Macky Sall a remporté les élections locales de 2009 dans sa ville natale de Fatick dont il reste le maire.

Sur la même lancée, il fait une percée dans le Fouta, cette partie nord du Sénégal d’où sont originaires ses parents. Macky Sall s’est allié à des hommes d’affaires issus de cette zone et a sillonné en 2011 la plupart des régions du Sénégal pour implanter son parti.

Cet ingénieur en géologie, au physique de basketteur, a fait porter sa candidature par une coalition dénommée « Macky 2012 » et forte d’une dizaine de formations politique et de mouvements citoyens. Son directoire de campagne regroupe beaucoup d’hommes expérimentés.

Considéré comme un sérieux outsider à la présidentielle, M. Sall, marié et père de trois enfants dont deux filles et un garçon, surprend ses 13 concurrents, autant les 12 recalés du premier tour que son ancien maître politique qu’il est en passe de surclasser.

 

BHC/SAB

Lu sur www.aps.sn

Les Burkinabè ont du savoir-faire

Si la commune de Ouagadougou inaugure
en 2005 la première phase de son premier Centre de Traitement et de Valorisation des Déchets (CTVD)
et en 2010 fête le lancement de son premier Tri sélectif des déchets ménagers dans la ville,

un « petit » chercheur entrepreneur burkinabè a depuis des années découvert et mis en place à Ougadougou un procédé unique de transformation des plastiques qu’il a pris soin de protéger.

Philippe YODA et la transformation des plastiques souples et durs de récupération

« J’avais un mouton qui m’était très cher et fidèle et qui me suivait partout.Un jour de l’année 1983, il est tombé subitement et est mort. J’ai d’abord cru à un empoisonnement. Quand on a ouvert sa panse, il y avait plein de sachets plastiques »….

Il ne s’agit pas d’une simple transformation du plastique en granulés
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mais les sachets noirs, les bouilloires percées, les sièges en plastique à 3 pattes

Philippe Yoda les fait fondre ensemble dans une marmite en fait une soupe de plastique qu’il moule en planches

et comme un ébéniste travaille le bois, il les transforme en tables, bancs, pavés, panneaux de signalisation, ruches, bacs à fleurs, boites à compteur ….
les sachets noirs récupérés donnent la couleur noire à la plancherecyclée, les objets en plastique dur de couleurs donnent les effets colorés.

Des tables-bancs pour les écoles !!!

Il peut fabriquer des Tables bancs pour les écoles à 22 000 Fcfa l’unité.moins chers que ceux en bois (entre 25 000 et 28 000 Fcfa)
Allez voir l’école La Grâce située entre le chateau d’eau et le marché de Gounghin à Ouaga, elle est tout équipée de ces tables-bancs depuis 2 ans.

Les contacts de Philippe Yoda et de l’AIRTAE :

    • Téléphone fixe (+226) 50 37 92 37
    • Portable              (+226) 76 60 20 29       ou            (+226) 70 12 35 51
    • Adresse mail :   jeffersonyoda@yahoo.fr

Reportage vidéo sur l’« entreprise » de Philippe Yoda de recyclage plastique

 

Lu sur http://lespuisatiers.com/spip.php?article121

image manquanteNouadhibou, le 14 mars 2012 : La SNIM a inauguré la première centrale électrique éolienne en Mauritanie. Le coup d’envoi de la mise en service de cette centrale a été donné par le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.
D’une puissance installée d’environ 4,5MW, le parc éolien de 16 aérogénérateurs a entièrement été réalisé sur fonds propres de la SNIM à hauteur de 7,8 millions d’euros. «La mise en service de ce projet novateur et pionnier et l’installation d’une centrale solaire de 3MW à Zouerate dans les prochains mois vont permettre à la SNIM d’entrer de plain-pied dans l’aire des énergies renouvelables», a déclaré l’Administrateur Directeur Général de la SNIM, M. Mohamed Abdellahi Ould Oudaâ.
M. l’ADG a également rappelé, à cette occasion, les projets et le cadre stratégique de développement mis en place par la SNIM en vue de doubler, à l’horizon 2018, sa production commerciale et de renforcer ainsi sa position d’acteur socioéconomique majeur en Mauritanie. Il a ajouté que l’investissement dans les énergies renouvelables est un engagement résolu de la SNIM à :
• être au diapason de l’évolution technologique en la matière ;
• développer une expérience pionnière qu’elle pourra partager avec le reste du pays ;
• mettre en valeur le potentiel éolien et solaire dans son périmètre d’opération ;
• couvrir une partie de ses besoins énergétiques par une source stable ;
• atténuer l’impact de l’évolution du prix des produits pétroliers sur la structure de ses coûts ;
• atténuer l’impact de ses opérations sur l’environnement

 

Lu sur http://adrar-info.net

 

Michel Sibidé, directeur exécutif de l’Onusida, l’agence des Nations unies pour la lutte contre le VIH, a terminé sa tournée en Afrique de l’Ouest le 29 février, a annoncé Afrik. Il a rencontré les différents chefs d’Etat avec un message unique: investir plus dans la lutte contre le sida.

En effet, la plupart de ces investissements en Afrique résultent d’aide internationale. Un rapport de l’Onusida publié fin janvier 2012 rapporte les dangers de cette dépendance africaine et propose plusieurs solutions.

«Les pays africains doivent catalyser la production locale de médicaments de haute qualité», a déclaréMichel Sibidé lors de son déplacement au Ghana.

Le rapport Le Sida et crise de la dépendance pour des solutions africaines stipule que seulement 5% des budgets santé en Afrique sont consacrés à la lutte contre le sida. En moyenne, les investissements nationaux gravitent autour de 37% et les 63% proviennent de l’étranger.

Comme le souligne l’Onusida, cette situation rend les aides imprévisibles d’une année sur l’autre et peut conduire à des catastrophes sanitaires. Le Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial), l’un des principaux donateurs, a gelé une série de subventions pour des raisons financières.

«Si le Fonds mondial ne dispose pas de nouvelles ressources pour soutenir l’élargissement actuel de l’accès aux traitements, le sida pourrait causer la mort de plus d’un demi-million de personnes d’ici à 2014», alerte le rapport.

L’étude propose des solutions économiques pour les pays, notamment l’augmentation du budget de lutte contre le sida en fonction du taux de croissance économique. Selon le rapport, les fonds publics africains pourraient connaître une augmentation annuelle d’environ 5 milliards de dollars d’ici 2015 si les pays respectent ses préconisations.

L’Onusida encourage aussi les pays africains à développer la production des médicaments ainsi que la création d’une Agence africaine de règlementation des médicaments.

«La production locale de produits pharmaceutiques de haute qualité représente une opportunité d’assurer la pérennité de la riposte au sida et de mettre les produits à la portée des personnes qui en ont besoin», affirme le rapport.

Lu sur OnusidaAfrik

SONGHAI est un centre de formation, production, recherche et développement en agriculture durable. Il vise à élever le niveau de vie des populations en Afrique pour un développement social et économique durable, * en utilisant les ressources locales, les méthodes traditionnelles et modernes, * en les rationalisant, * en pratiquant une gestion rigoureuse, * en stimulant la prise de responsabilité et d’initiative par la concertation et l’écoute de tous pour la création d’entreprises agricoles viables.

Le Maroc a lancé mardi une opération visant à généraliser un régime d’assistance médicale (Ramed) au profit de 8,5 millions de personnes à faibles revenus pour un investissement en 2012 d’environ trois milliards de dirhams (290 millions d’euros), a indiqué le gouvernement.

Le coup d’envoi de cette opération –qui doit bénéficier aux plus démunis du royaume, soit 28% de la population — a été donné à Casablanca, la capitale économique du pays, par le roi Mohammed VI en présence du chef du gouvernement l’islamiste Abdelillah Benkirane.