Chaleureuses, abstraites tantôt réalistes, les toiles de l’artiste sont une expression du quotidien. RAR est allé à la rencontre d’une jeune femme pétillante de bonne humeur malgré le tour que la vie lui a joué. Sa vision, ses toiles et sa personnalité vont vous séduire assurément. YONI RASSOUL DIONGUE…
Yoni ne lâche rien. (Crédit photo: Seneweb)
Quand tu regardes les gens que vois-tu dans leurs yeux te concernant ?
Entre être ou ne pas être, je suis… Je vis comme tout le monde ! Parce que j’étudie au British Council, je prends des cours en anglais. Les locaux sont accessibles pour moi, les gens sont sympathiques, j’y suis heureuse.
Tétraplégique depuis l’âge de 10 ans comment arrives tu à dominer ton mal ?
Au début, je n’étais pas si affectée parce que j’étais une petite fille. Je ne comprenais pas ce que c’était la tétraplégie totale… Et puis j’ai grandi et j’ai compris ! C’est une énorme cicatrice avec laquelle je dois vivre, ma foi m’y aide.
Elle a une carrière prometteuse et les mêmes chances qu’un artiste sans handicap.
Au Sénégal beaucoup de personnes dans ton cas préfèrent mendier …
Absolument ça me fait mal de voir les personnes handicapées tendre la main. Et c’est bien là toute la différence entre elle et moi. J’espère être un modèle pour elle et pour d’autres personnes dans le monde. Le gouvernement de mon pays doit penser à un véritable plan d’intégration de la personne handicapée pour stopper leur mendicité. Ce sont des citoyens à part entière ils ont droit à l’aide étatique.
Tu es une jeune femme coquette, séduisante comment tu perçois le regard des hommes sur toi ?
Rires, c’est la première fois qu’on me pose une telle question. C’est vrai je suis une jeune fille coquette, adorable, séduisante, mais j’ai du caractère aussi… Je voudrais juste vous dire que j’ai un compagnon nous nous aimons, nous demandons juste vos prières… rires !
Yoni est une HANDICAPABLE
La peinture et toi ?
La peinture et moi nous sommes follement amoureuses l’une de l’autre. Nous sommes devenues indécollables ! Je me sens vivre avec elle. La peinture me permet de montrer mon monde arc-en-ciel, les appréciations des gens sont la preuve qu’il est beau mon monde !
As-tu déjà participé à des expositions hors du Sénégal ?
Non je n’ai jamais eu l’occasion d’exposer à l’extérieur… Ce n’est pas l’envie qui me manque! Je profite de RAR, pour demander au Ministère de la Culture du Sénégal, à toute personne, tout organisme qui me permettrait d’exposer à l’extérieur du pays, ferait de moi la fille la plus heureuse du monde. Ce serait la confirmation que je compte dans ce monde et que mes projets intéressent.
Avec la peinture te sens-tu prendre une revanche sur la vie ?
Absolument, mais j’irai plus loin pour dire que je me sens protégée par mon père. C’est lui qui ma appris tout ce que je sais de la peinture. MERCI PAPA, je prie pour toi
Ta mère fait énormément pour toi, qu’est-ce que tu as envie de dire aux mères qui vivent la même chose ?
Ma mère à toujours fait pour moi je la remercie beaucoup et je pris du matin au soir pour que le Bon Dieu et le Prophète Muhammad veille sur elle chaque seconde. Je sais que pour une maman ce n’est pas facile d’accepter un enfant handicapé. Le handicap peut être physique, mais quand il est moral tout se complique et devient invivable. Ne vous découragez pas chères mamans, ne cachez pas vos enfants par honte d’eux. Qui sait de quoi demain est fait ?! Un enfant handicapé peut être source d’un véritable bonheur. Que Dieu vous garde, vaillantes mamans. Je vous aime.
Comment imagines-tu ta vie dans quelques années ?
J’imagine que tous mes projets vont réussir et que je serai un exemple dans le monde (j’y tiens). J’espère aider d’autres enfants handicapés avec l’aide du gouvernement et de bonnes volontés.
Aujourd’hui qu’est-ce qui te rendrait heureuse ?
Ce qui me rendrait heureuse c’est de réussir ma vie, comme toute personne je rêve d’une maison et d’une voiture avec des commodités adaptées à ma personne pour continuer mes projets plus sereinement.
Grâce aux Jambar Tech Awards, certaines initiatives « made in Sénégal » ont été mises en lumière et parmi elles, nominée dans la catégorie « meilleur entrepreneur social », Chérif Ndiaye fondateur de la plateforme web Ecoles au Sénégal. Actu’elle a rencontré cet entrepreneur réputé dans le milieu des TIC comme étant une référence en terme de marketing, dans les locaux du CTIC (incubateur TIC), dans le centre ville de Dakar. Dans un petit bureau de deux pièces, Cherif Ndiaye et ses collaborateurs tissent patiemment une partie de la toile du World Wilde Web. Le principe d’Ecoles au Sénégal est simple : offrir des cours sur le web en forma vidéo du système éducatif gratuitement aux élèves et autres internautes désireux apprendre. Cette démarche, qui étonne par son altruisme, semble aussi évidente que nécessaire.
Chérir Ndiaye, fondamentalement passionné par la communication et le marketing, a aussi une solide expérience en finance. Après des études de commerce à l’Institut supérieur de management, où, après avoir obtenu son diplôme, il y acquiert également ses premières expériences professionnelle comme conseiller en communication avant de rejoindre 2 ans plus tard l’APIX où il eu comme principale mission le suivi et l’évaluation des projets agrées pour une meilleure optimisation des titres d’exonérations. Après ce passage à l’APIX il prend goût à l’entrepreneuriat grace aux contacts quotidiens avec ces bâtisseurs de l’économie mais il juge prématuré de ce lancer dans pareil aventure, il intégre de grosses entreprises Euro RSCG (3ème agence mondiale de communication, et 1ère en Europe) en qualité de responsable commercial pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre Cette société se retirant du marché africain (sauf l’Afrique du Sud), il rejoint le groupe PCCI en qualité chef de vente.C’est son premier contact fort avec le secteur TIC, via les centres d’appel, où il apprend, dit-il, beaucoup. Mais il sait depuis toujours que son but est d’être son propre patron. A 29 ans, il démissionne et, tout en étant consultant, monte sa première entreprise, « Sign Up », un centre d’appel, avec un ami rencontré à la Jeune Chambre Internationale, un club de jeunes leader, et l’appui financier de sa mère. Cherif Ndiaye y initie un produit local appelé « Sama Keur », un service téléphonique d’intermédiation immobilière. Cette société est à ce jour une agence de communication et de conseil.
Actu’elle : Comment est née l’idée d’Ecoles au Sénégal ?
Cherif Ndiaye : A Sign Up, chaque mercredi, je recevais trois élèves de terminal pour les aider sur quoi faire après le bac. Je consacrais bénévolement une heure par élève. Je donne aussi des cours de marketing et de développement personnel depuis quelques années dans certaines écoles de formation et je me rendais bien compte des disfonctionnement du système d’enseignement. Ceux qui sont dans le public ont souvent un niveau inférieur à leurs camarades du privée et cela s’expliqué par le volume horaire très bas consommé par ces élèves de l’école publique et cela ce fait ressentir annuellement par les résultats catastrophiques au bac « 31% de réussite en 2014 ». La pertinence du projet www.ecolesausenegal.com ce justifie du fait qu’on est dans un pays où il y’a un manque de professeur aussi bien en nombre qu’en qualité surtout au niveau des matières scientifiques. En région dakaroise, le problème ne ce fait pas sentir comme en région où on voit souvent des classes et même des écoles entières sans professeurs de Maths, de SVT ou de PC en plus du nombre pléthorique des élèves avec des classes qui font plus de 50 élèves. Dans de pareil cas, l’enseignant valide juste un niveau minimal de compréhension qui ne dépasse pas 10% car ce dernier est aussi démotivé car pensant qu’il est mal payé même s’il est le seul à bénéficier de 3 mois de congés payés.
Au départ, je voulais mettre en place juste une plateforme qui puisse simplement donner des informations sur les écoles au Sénégal. J’ai réfléchis à ce que je pouvais encore faire de plus face à cette crise scolaire répétitive, et j’ai pensé que des cours en ligne serait une solution alternative pour résoudre ce fléau. Nous avons démarré par mettre en ligne l’ensemble du programme, de la sixième à la terminale et après un an d’activité, nous nous sommes rendu compte que les élèves se limités à la page d’accueil. Nous avons fait une étude sur un échatillon de 1.000 éléves et les croiser aux chiffres que nous avons et cela est venue conforter notre argumentaire qui était que les jeunes ne lisent plus et préfèrent regarder des films sur internet. Nous avons alors décider de faire une refonte du site à nous adaptant à notre public cible constitué d’élèves. C’est ce qui donne aujourd’hui cette version cours 100% vidéos qui est loin d’être évident dans le contexte local pour voir des professeurs de qualités accepter de se faire filmer et de le mettre sur la toile. Nous avons donc fait à plusieurs obstacles que nous surmontons quotidiennement qui nous a permis au jour d’aujourd’hui d’avoir en ligne tout le programme Mathématiques terminale S1 et S2, c’est à dire plus de 300 vidéos et cette année, nous avons démarré la production des cours de Philosophie, Anglais, Histoire Géographie, Français, SVT et PC toutes séries confondues pour la terminale et la troisième. C’est dire d’ici la fin de l’année scolaire, nous aurions plus de 1.000 cours et exercices en ligne. Il est important de préciser que c’est un projet social mais cela ne signifie pas que mes collaborateurs « professeurs, collègues » sont des bénévoles, le seul qui l’est c’est moi et les charges de production sont vraiment importante et seul il m’est très difficile de tenir financièrement et techniquement.
A : Quels sont vos objectifs pour cette plateforme d’enseignement en ligne ?
CN : L’objectif avant tout est de permettre aux élèves d’avoir accès à des cours de qualité par des professeurs de qualité. Nous ne prenons que des professeurs avec une force expérience et qui sont également titulaires dans les lycées. En résumé, nous essayons d’avoir les meilleurs de chaque discipline et pour chaque matière, nous avons 3 professeurs. Le même cours peut être donné par plusieurs professeurs, ce qui fait que les professeurs prennent le soin de bien préparer le cours ce qui n’est pas souvent le cas dans le système traditionnel classique. Notre objectif en 2017 est d’avoir tout le contenu de la troisième à la Terminale. Nous allons y arriver car nous avons un rythme de production de trois vidéos par jour.
A : Comment comptez-vous avoir un retour sur investissement, étant donné que les consultations des cours sont totalement gratuites ?
C.N : C’est l’écharde de ce projet ! On me pose souvent la question. Pourquoi investir autant d’argent dans quelque chose qui est gratuit. Mark Zuckerberg a fait Facebook, une entreprise sociale aujourd’hui cotée en bourse. …Ecoles au Sénégal, un jour, sera cotée en bourse aussi ! Mais je ne cherche pas la publicité et je n’ai pas investit pour gagner forcément de l’argent, je le fait pour servir ma communauté car je demeure convaincu que c’est un projet à fort impact social. La richesse d’Ecoles au Sénégal, c’est sa communauté car même le téléchargement des cours est gratuit. Il est certain que j’attends du soutient, seul je ne peux pas tout faire. Nous avons fait le tour des entreprises de la place, et aucune ne nous a suivi pour l’instant. On préfère financer la lutte que l’éducation ! Jusqu’à ce que je rencontre la Directrice de la Fondation France Télécom, qui m’a proposé de postuler à un concours qui nous a permis d’obtenir un fond pour tenir la première année et cela nous a permis de boucler le programme Maths terminale S. Je viens de signer une convention avec Neurotech qui a une politique RSE et cela nous permettra de renforcer notre matériel de production mais également faire venir la CONFEMEN pour étendre le projet dans la zone des pays membre de cette confédération francophone. Nous avons eu a bénéficier également d’un financement lors de l’organisation du dernier sommet de la francophonie. Nous attendons un soutien de taille de l’Etat du Sénégal pour un partenariat public privé car il est important de signaler qu’au Sénégal le statut d’entreprise sociale n’existe pas ce qui fait que je fait porter le projet par mon agence de communication Sign Up.
A : Qui regarde ce site? Est ce que dans les autres pays francophones vous avez des visiteurs?
CN : Les statistiques sont étonnantes. C’est très regardé dans le Maghreb, notamment le Maroc, où on m’a invité pour voir comment y adapter une version similaire, en Cote d’Ivoire, en Mauritanie, au Bénin. Nous sommes aussi très regardés en France ! En dehors de Dakar, ce sont les autres pays qui regardent nos vidéos. Plus que nos régions.
A : Que pensez-vous du développement des NTIC au Sénégal ?
CN : Le Sénégal va être un « hub » de cet écosystème du numérique en Afrique. Nous testons actuellement la 4 G. Notre débit est excellent comparé avec d’autres pays. Techniquement le Sénégal a tout les atouts pour se positionner comme noyau central de l’Afrique Francophone. L’Etat ne semble pourtant pas avoir compris le rôle d’accélérateur que les TIC doivent avoir dans le développement. Le budget du ministère de la télécommunication est trop faible. Mais la volonté citoyenne est là. Il y a d’autres activistes, des « serial entrepreneurs », qui sont souvent plus connus et respecté hors du pays. Pour en citer quelques-uns : People In put, fondé par Serigne Baro, qui en terme d’implantation technologique sont la référence de l’Afrique de l’Ouest. Byfilling dans la conversation digitale mais également des jeunes influents, font beaucoup de veille, et ont très bien compris le système, comme Aboubacar Sadikh, qui a écrit un ouvrage sur le sujet (le Web 2 .0), Cheick Fall, à l’initiative d’une fédération des bloggeurs au Sénégal, qui sont très influents, et Charles Sanchez, bloggeur, juriste de formation, et défenseur des droits des femmes. Ces personnes poussent à la liberté d’expression, et aident à la diffusion d’informations et de contenus.
ENCART
Le web et les femmes
Pour les femmes, et pour tous, il est certain que le web est un accélérateur d’émancipation, donne énormément de liberté, et permet d’avoir confiance en soi, grâce aux réseaux sociaux, suivant les gens avec lesquels vous conversez. Les femmes peuvent s’exprimer de manière plus libre et influencer leur communauté à leur guise.
Dans le Magazine Actu’elle janvier 2015 – Coup de cœur.
Comment une maman congolaise a développée une entreprise, qui exporte en Amérique du Nord grâce à un seul talent simple. Sa maîtrise de la fabrication du pain de manioc appelé Kwanga au Congo.
Il faut peut de choses pour développer une entreprise, mais d’abord et avant tout un esprit d’industriel.
Le G.T.MU (Générateur Tshibangu Mukamba) est un système d’énergie renouvelable conçue dans une mallette diplomatique. Il fonctionne sans usage du carburant, pas de rayons solaire pas du vent même pas du gaz. Il charge une série des batteries connecter en parallèle. le G.T.MU n’a pas le problème d’autonomie,il est muni d’un système de rétro-chargeur qui rend son rendement effective même dans les zones inaccessible de la planète. Le G.T.MU vient pour contribuer au problème épineux de réchauffement climatique.
Swaady Martin-Leke, ancienne directrice de General Electric au sud du Sahara, lance sa marque de thé de luxe, Yswara. La première boutique ouvre le 6 août à Johannesburg.
À seulement 35 ans, Swaady Martin-Leke n’a pas traîné. Entrée comme auditrice en 2001 chez General Electric, la Franco-Ivoirienne en est devenue la directrice pour l’Afrique subsaharienne dès 2009, travaillant à Paris et Nairobi, avant de poser ses valises à Johannesburg. Sous sa direction, les revenus africains du géant américain sont passés de 20 millions à 300 millions de dollars (environ 250 millions d’euros) par an.
Mais, tout juste diplômée du MBA conjoint de la London School of Economics, de l’université de New York et de l’École des hautes études commerciales (HEC) de Paris, Swaady Martin-Leke a décidé de voler de ses propres ailes et de se lancer sur un créneau complètement différent : le thé. Le 6 août, la première boutique d’Yswara, la marque de luxe qu’elle vient de créer, ouvre ses portes à Johannesburg. Une autre suivra au Cap à la fin de l’année, avant un lancement au Nigeria et par correspondance via un site web à la mi-2013.
Un groupe de soixante jeunes entrepreneurs propulsés et soutenus par le projet Fair Young Sustainale Inclusive and Cooperative (FYSIC) du programme Youth in Action de l’Union Européenne (UE) ont réussi à sortir de leur fabrique, un chocolat fabriqué de façon naturel.
Ce chocolat Made in Togo, s’appelle Chocotogo et a été fait à base des ingrédients biologiques et locaux. Aucun produit chimique n’est ajouté au produit final.
« C’est 100% bio. Nous n’avons rien retiré du cacao. Nous avons travaillé avec du cacao pur et avec tous les éléments nutritifs que l’on peut retrouver dans notre chocolat », a indiqué Nathalie Kponté, directrice du Projet.
Le processus est contrôlé par Eric Agbokou, Coordinateur du Projet qui se réjouit du fait que l’entreprise arrive désormais à franchir toutes les étapes de la fabrication du chocolat.
« Nous sommes maintenant arrivés à l’étape décisive dans laquelle nous pouvons produire notre propre pâte de cacao, à la quantité que nous souhaitons », précise-t-il.
Chocotogo est déjà très apprécié au Togo bien qu’il ne soit pas encore une marque reconnue mondialement. Il a été dévoilé au public lors d’une exposition vente au mois de mars dernier à Lomé.
Sur les routes du Senegal les dos d’âne constituent un réel danger car les marquages aux sols qui sont sensés les identifier sont la plupart du temps inexistants ou très peu visibles. Résultat, les ralentissements ne sont pas anticipés, les freinages non maîtrisés, le tout au détriment des usagers qui en font malheureusement les frais. Pour pallier à ce problème du marquage des dos d’âne, une alternative artistique est envisagée pour ne plus mettre en danger la sécurité des automobilistes et des piétons.
Des artistes peintres, graphistes venant au secours des marquages inanimés ! Un support pour ces rois de l’expression artistique qui auront le loisir d’imager sur ces dos d’ânes tout leur talent.
Dans la zone industrielle d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, un miracle africain. Une petite entreprise locale est parvenue à se hisser au niveau des multinationales Danone et Nestlé. PKL, pour Protein Kissèe-La, qui fabrique des farines infantiles enrichies à base de soja et de maïs, est la première entreprise de production d’aliments pour bébé au sud du Sahara (hors Afrique du Sud), numéro deux du marché ivoirien juste derrière Danone. Derrière ce succès, une femme, l’une des premières industrielles en Côte d’Ivoire. Sans sa détermination, il est peu probable que le champion africain PKL aurait pu endurer le chemin de croix que réserve la création d’entreprise en Afrique.
Le paradoxe africain
Marie Diongoye Konaté est une rebelle. Les absurdités l’agacent, surtout lorsqu’elles entravent le développement africain. Tout juste diplômée, ingénieur et architecte, passionnée par le ballon rond, c’est dans les années 80 qu’elle se rend au Brésil. Pas encore émergent, le pays est déjà le premier producteur mondial de soja, de sucre et de viande bovine. Surtout, il transforme localement ses propres ressources agricoles, soit tout le contraire du continent africain. « Le problème en Afrique, c’est que nous exportons ce que nous produisons et importons ce que nous mangeons », s’insurge-t-elle. Une pratique qui nuit au développement de l’agriculture locale et à l’emploi. « Nous devons absolument valoriser nos ressources locales et produire ce dont nous avons besoin pour notre consommation quotidienne », insiste-t-elle.
Fabriquée par des artisans près de Kumasi, au Ghana, la Turtle est la première automobile conçue entièrement à partir de pièces de récupération.
La « Smati Turtle 1″ est le fruit des recherches de l’artiste Melle Smets et du sociologue Joost van Onna. Ces deux Hollandais ont suivi la piste de déchets de pièces automobiles occidentales des villes du Nord vers la zone industrielle de Suame Magazine à une dizaine de kilomètres de la ville de Kumasi, au sud du Ghana, où ils sont traités et commercialisés par environ 200 000 artisans dans 12 000 ateliers informels.
Une voiture 100 % africaine ! La Kantanka est une voiture réfléchie, conçue et fabriquée au Ghana. Cette marque automobile est certainement la plus prometteuse de toute les celles actuellement en Afrique.
La compagnie automobile Kantanka a annoncé que sa voiture devrait être disponible dès janvier, ils n’attendent que le feu vert des autorités ghanéennes. Le “cerveau” derrière cette initiative est le Dr Kwadwo Safo, fondateur et propriétaire du groupe Kantanka &Compagnie Le Dr Kwakwo est décrit comme un génie, un inventeur et un philanthrope. Il n’a pas connu un parcours formel et extraordinaire Il imagine, rêve et crée Il vit dans son propre monde. La Kantanka sera disponible pour des tests sur route dès 2015.
Le tour de force vient de l’Afrique de l’ouest, plus précisément du Ghana. Le cerveau derrière ce rêve en phase de devenir réalité est celui de Apostle Dr Kwando Safo l’instigateur et le propriétaire du « Kantaka Group of Companies ». Il s’agit d’un génie, d’un inventeur et d’un philanthrope africain. Apostle est bien un apôtre, un de ceux qui croient que leurs rêves sont réalisables. C’est ainsi qu’avec son équipe ils ont conçu une voiture pour le moins révolutionnaire. C’est près de Accra la capitale du Ghana qu’ils mijotent la recette qui fera peut être entrée l’Afrique dans l’histoire économique de ce monde par la grande porte.