Réduire les émissions de C02 émanant du trafic routier ; c’est l’objectif que s’est fixé la société le monde de l’energie en lançant ce jeudi à Lomé les premiers véhicules électriques solaires en Afrique. Le lancement de ces véhicules sur le marché africain en général, et celui togolais en particulier, répond selon les concepteurs à la nécessité pour les Etats africains d’aller vers une mobilité plus respectueuse non seulement de l’écologie, mais aussi de la santé des usagers.
« L’Organisation Mondiale pour la Santé estime à environ 3 millions, le nombre de décès enregistrés chaque année dans le monde du fait de la pollution émanant du trafic routier. Selon les résultats d’une récente étude menée par des chercheurs du Centre Nationale de Recherche Scientifique (CNRS-France), les émissions de C02 émanant du trafic routier constituent la deuxième source de pollution dans les villes africaines après les décharges à ciel ouvert. C’est dire quelle importance revêt aujourd’hui le transport éco-responsable dans nos pays » estime ETOH Kossi, le Directeur Général de la société le monde de l’energie.
Article de la Muse d’Or sur Pha Thiello auteur du recueil « Mon Rêve – La paix dans le Monde ».
Pha Thiello : l’art tri-omphe !
Il porte ses trois casquettes et garde bien les épaules tranquilles sans vaciller. Comment fait il ? Quand on le lui demande, il se contente de sourire. Un sourire timide. On ne saurait jamais comment il arrive parfaitement à marier ses trois femmes. Car Alpha Baidi THIELLO dit Pha Thiello, est un prêtre de l’art et de le culture. Il porte la peinture, la musique et l’écriture comme s’ils ne faisaient qu’un seul. Je cherchais un peintre et je l’ai rencontré dans toute sa dimension d’artiste !
Si vous cherchez un artiste polyvalent au Sénégal, demandez moi de vous mettre en relation avec un certain Pha Thiello. Artiste peintre de son état, guitariste triplé d’un écrivain-poète, la peinture le connaît depuis qu’il est adolescent. Adepte de la sérigraphie alors qu’il n’est que dans la vingtaine, c’est Ibrahima Thiaré dit « Jams » son frère aîné, qui lui apprend à tenir le pinceau et à mélanger les couleurs. La passion dans le talent, il apprend vite. Près de 10 ans plus tard, il organisera sa propre exposition.
Sa première toile, c’est en 2003 qu’il la tire de ses grandes mains. L’artiste lui donne de belles couleurs chaudes, et la dénomme « complémentarité » en guise de sa contribution à la cohésion sociale au Sénégal. A travers elle, Pha veut expliquer l’importance des autres, dans une société qui tend vers l’individualisme et où les rapports de forces sont cruels. Pha, qui commence ses premiers coups de pinceaux, émancipé de la tutelle de son maître se définit cependant comme un artiste parnassien. « L’art pour l’art », défendu par ce genre artistique originairement littéraire, ne séduit pas seulement ce jeune artiste. Il va aussi envelopper ses créations pour en faire un moyen d’expression privilégie. L’Afrique, le village, la beauté ainsi que d’autres thèmes de prédilection vont s’immortaliser entre les lignes de Pha Thiello qui souhaite donner vie à sa passion et libre cours à son inspiration. Il ne mutile pas ses envies et se laisse séduire par la muse.
Sa première exposition le ramène dans ses origines. Natif de Tamba certes, il a grandi à Kaolac, une grande ville située à 189 kilomètres au sud-est du Sénégal. Une région mythique qui accueille régulièrement de grands événements artistiques. L’alliance France-Sénégal qui l’invite avec plusieurs autres artistes, lui donne l’occasion de faire valoir son talent. C’est une aventure satisfaisante qu’il va reconduire, au cours des biennales organisées dans le pays et qui seront d’ailleurs pour lui, des expériences enrichissantes au fil des années.
L’oiseau, après avoir apprit à voler en groupe, tentera bravement de voler de ses propres ailes. Le résultat s’avère concluant lors de sa première propre exposition. Pha présente une collection multi-colorée riche et diversifiée qui séduit le public. 16 tableaux présentés au public. Zéro retourné. Pha ne regrette pas d’avoir exposé à la galerie Nubi Art.
En dépit de la pseudo tiédeur de l’environnement du pays, Pha est un artiste qui s’ennuie pas. Quand son pinceau se repose, ce sont deux autres choses qui le servent. Sa plume pour écrire et sa voix pour chanter. Mais qu’est ce qu’il écrit et qu’est ce qu’il chante ? Pour ceux qui se le demandent, sachez que Pha est aussi guitariste et écrivain poète. Son recueil de poèmes, sorti en 2012 et qui s’intitule « Mon rêve : la Paix dans le monde » a été publié à la maison « Diaspora Noires ». Ce recueil qui est une hymne à la paix et la lutte pour une justice sociale, retrace les rêves d’un jeune homme qui aspire au bien être social et surtout à celui des enfants du monde. Des qualités que vous retrouverez lorsqu’il prends sa guitare et vous chante « J’en ai marre j’en ai marre !! J’en ai marre j’en ai marre !! De voir tous ces enfants, qui meurent de faim … ».
Amoureux des couleurs chaudes, il me confie : « Je les sens mieux que les couleurs froides . Ce qui explique qu’il y a beaucoup de rouge, orange, jaune dans mes toiles ». En effet,Ce n’est pas un hasard, si l’on retrouve des couleurs chaudes dans ses créations puisque ce natif de la région de Tamba, habitué à ses 42 degré de chaleur, a également grandit à Kaolac où la température atteint souvent les 45 degrés. Une chaleur qu’il va exploiter dans son travail en s’employant à valoriser ces couleurs qui disent si bien ses origines à travers un très beau rendu de sa végétation, des rires de ses enfants, de son quotidien et surtout des courbes généreuses de ses splendides femmes.
Même si peu d’artistes déclarent vivre de leurs arts, Pha demeure franc. Toutefois, il n’occulte pas les épines du métier et déplore quand même la mauvaise visibilité des tableaux africains et en occurrence du Sénégalais. Mais Pha est maître de son art. Il essaie de prendre exemple sur certains de ses devanciers à qui il témoigne une profonde admiration et une infinie gratitude.
Pour lui qui se contente d’aimer passionnément et continuer avec détermination ce qu’il aime, la peinture est un art qu’il faut vivre pleinement dans toute la douceur de ce qu’il inspire. Son crédo ? Peindre pour peindre. La vraie peinture selon lui, commence par là. La vocation sociale n’étant qu’une seconde option. « Je peins pour combler d’abord mes envies en insufflant aux autres, le meilleur et la beauté qui sort de moi » et comme il le dit, « si vous peignez un tableau qui n’est pas beau à voir, vous aurez très peu de personnes qui l’apprécieront. Cependant s‘il est beau, il sera un tremplin pour véhiculer un message ».
Dans un pays ou les peintres sortent difficilement, Pha peut dire qu’il tient les deux bouts. Depuis sa dernière exposition, c’est un moment de silence qu’il consacre à l’écriture de scénarios et de poèmes. Le triple artiste envisage diversifier sa créativité et explorer d’autres pistes.
Avec près d’une vingtaine d’année au service de la peinture, Pha s’invite à plusieurs projets. Sollicité par le Cap Vert depuis peu, il souhaite servir la peinture comme jamais en Afrique. Quand je lui demande de faire un choix entre ces trois particularités, il répond entre trois sourires différents « s’il y avait des branches à abandonner, j’opterais pour la poésie et la musique »; mais dans un futur proche, l’option que je lui propose n’est pas négligeable selon lui. Celle de mettre ces deux autres talents au profit de la peinture afin d’offrir la meilleure version de lui, à ses milliers de fans qui le découvrent chaque jour sous un nouvel angle sur les réseaux sociaux.
Pha qui n’a encore pas gagné de prix croise d’abord les doigts sur ses projets. Il se contente de peindre pour le bonheur d’exprimer ses sentiments dans un premier temps :« Je ne peins pas pour gagner des prix, mais pour le plaisir de peindre. Mes admirateurs m’en donnent chaque jour et moi-même je le fais en m’investissant de la plus belle des façons dans ce que je fais. Car peindre avec l’amour de plus d’un millier de personnes qui vous suivent chaque jour, c’est un véritable bonheur et une véritable chance !!! »
Les projets de voyage dans un futur proche représentent pour notre triple artiste, un tournant décisif dans une carrière qu’il espère fructueuse. Quand il a du temps, il donne des cours de guitare. Maître à son tour, il enseigne les bases de la peinture à près de dix jeunes qui s’en sortent aussi bien. De plus, il envisage ouvrir une école de peinture afin d’initier les plus jeunes. Sa contribution pour l’essor de la peinture en Afrique et plus particulièrement au Sénégal prendra véritablement forme d’ici peu. Artiste idéaliste, il est épris de paix, et le véhicule dans ses chansons et ses œuvres picturales. Plus de 10 ans qu’il est à pied d’œuvre, et espère « peindre pour peindre », pour le bonheur de ses pairs !
Richard Turere, un jeune Kenyan d’ethnie maasaï, a résolu un problème auquel son peuple et les lions sont confrontés depuis des générations.
Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr
Au Kenya, tuer des lions est un crime puni par la loi. La loi kényane est ici en contradiction avec les coutumes du pays maasaï qui voient le fait de tuer ces animaux comme un rite de passage et un acte d’honneur. Des coutumes probablement liées à la menace récurrente que constituent les lions sur les troupeaux des Maasaïs. Pour faire face à cette menace, le gouvernement kényan avait mis en service des services de vétérinaires. Lorsqu’ils sentaient leurs troupeaux menacés par des lions, les Maasaïs pouvaient ainsi appeler contacter ces médecins qui administreraient des tranquillisants aux animaux. Cette résolution n’a toutefois pas résolu de problème et des Maasaïs s’étaient plaints de la lenteur de l’arrivée des vétérinaires qui les forçaient soit à voir leurs chèvres tuées ou à eux-mêmes tuer les lions. C’est précisément cette situation qui était survenue en juin 2012, lorsque six lions furent tués à Nairobi.
Devant ce status quo, Richard Turere, un jeune Maasaï, a trouvé une ingénieuse solution. Comme tous les garçons maasaïs entre 6 et 9 ans, il a été à cet âge chargé de garder les troupeaux de son père. Confronté à la menace des lions, il réfléchit à de nombreux stratagèmes pour les effrayer. Le feu? Non, cela les permet de mieux voir leurs proies.Les bonhommes de paille? Non, ils réalisent vite qu’ils ne bougent pas et repartent de plus belle pour tuer le bétail. En essayant en revanche de se déplacer autour de son enclos avec une torche, il remarqua que les lions ne venaient plus.
Deux jeunes Africaines ont mis au point un cartable équipé d’une lampe solaire. Conçu à partir de matériaux recyclés, il permet aux élèves défavorisés de faire leurs devoirs le soir venu.
Beaucoup de villages en Afrique ne disposent pas d’énergie à faible coût, mais aussi parfois, d’un manque total d’électricité. Le soir, sans lumière, il devient difficile pour les élèves de faire leurs devoirs.
Afin de résoudre le problème, deux jeunes Sud-Africaines Reabetswe Ngwane et Thato Kgatlhanye se sont associées afin de fonder la société Rethaka, qui fabrique des « cartables solaires ». Colorés, ils sont achetés par des entreprises, des fondations et des particuliers et sont ensuite redistribués aux élèves des écoles défavorisées.
On ne le dira jamais assez comment il est important pour tout sportif professionnel de bien préparer sa reconversion.
Si de nombreux joueurs restent dans le domaine du sport à l’issue de leur carrière, d’autres suivent des chemins bien différents. C’est le cas de Zeb Cope (2,05 m, 33 ans). Vu sous les tuniques d’Orléans et Dijon en Pro A ainsi que Nanterre en Pro B entre 2006 et 2010, le pivot anglo-américain valait 8,4 d’évaluation de moyenne en 93 matchs dans l’élite française ainsi que 9,6 d’évaluation en 33 matchs dans l’antichambre de la Pro A.
C’est d’ailleurs à la fin de son contrat dans les Hauts-de-Seine que le natif de Fort Hood (Texas) a raccroché définitivement les baskets à l’âge de 28 ans.
Au cours d’une interview fort intéressante accordée au site Internet du groupe des supporters de la JDA Dijon « BURGOND FURIES« , l’ancien Dijonnais donne de ses nouvelles et évoque sa reconversion pour le moins originale.
Dans un futur proche, l’Éthiopien Noah Samara va rendre disponible pour l’Afrique la première tablette numérique connectée à un satellite dédié, dont il est propriétaire, à la fourniture de contenus éducatifs en ligne et aussi avec des enseignants dans des classes virtuelles. On pourra donc être mobile n’importe où en Afrique avec sa tablette et resté connecté en permanence sur le satellite. La tablette se détaillera aux alentours de 60 dollars.
Des années plutôt grâce à un satellite (AfriStar 1) construit par sa compagnie WorldSpace basée à Washington, Noah Samara, motivé à fournir de l’information aux populations africaines sous-informées sur la question du SIDA, avait implanté le premier système de radio satellite numérique au monde dont l’Afrique fut la première bénéficiaire en 1993 par le biais d’AfriSpace, l’entreprise fille de WorldSpace.
Eveline Diatta, une sénégalaise d’origine lance depuis une nouvelle chaine de télévision pour un budget de 5 millions d’euros. Cette sénégalaise qui vit à Paris depuis des décennies veut avec l’avènement de la TNT en africaine veut participer au développement de notre continent.
Eveline Diatta déteste l’image de notre continent écornée par certains médias occidentaux, pour corriger cette discrimination elle a décidé avec des partenaires privés de créer une nouvelle chaine de télévision.
Elle veut une télévision autrement avec des contenus sans faire du copier-coller avec un nouveau concept, un nouveau souffle, une équipe et des partenaires dynamiques prêts à relever le défi. Pour une télévision qui se respecte il faut un contenu et une production a- t-elle déclaré.
Evantv est une chaine partenaire de canal+ , sera diffusée sur canalsat canal 17 à partir du 24 mars 2015 prochain en africaine subsaharienne. Cette afropolitaine compte à travers cette nouvelle chaine animer nos journées et enflammer nos soirées pour cela Evan tv sera un chaine qui enrichit et divertit avec des documentaires et des nouveaux films.
Chasseur de start-up, Samir Abdelkrim déniche pour nous les futures pépites parmi les start-up africaines, dans le cadre de son projet terrain #TECHAfrique. Il décrypte cette semaine l’écosystème des start-up de Côte d’Ivoire.
En juillet dernier, ils étaient plusieurs centaines d’Ivoiriens à débattre et à faire de la prospective autour d’un thème précis : imaginer “Abidjan en 2057″. Pour sa toute première édition en Côte d’Ivoire, à Abidjan, la célèbre conférence internationale TEDx a tenté un pari audacieux en essayant de faire voyager les Ivoiriens dans leur propre futur. Et de les inciter à rêver, à imaginer puis à décrire, à quoi, selon eux, devrait ressembler la capitale économique d’un pays de 20 millions d’habitants qui retrouve progressivement la confiance des opérateurs économiques et des investisseurs internationaux après plusieurs années de troubles politiques. Un signe indéniable d’optimisme et de confiance retrouvée dans l’avenir.
Akendewa, premier hub numérique ivoirien
Car si la Côte d’Ivoire enregistre aujourd’hui des taux de croissance « à la chinoise » (+8,8% en 2013), le pays revient de très loin. Mais en dépit des tensions qui ont secoué la nation ivoirienne notamment en 2010 et 2011, les communautés Tech qui composent l’écosystème ivoirien sont toujours restées actives et ce depuis 2009 avec le lancement d’Akendewa, le premier hub numérique ivoirien.
Aujourd’hui à Abidjan, la confiance entre les acteurs du numérique progresse. Pour preuve, l’écosystème startup dans son ensemble rattrape progressivement son retard accumulé sur la capitale voisine Accra, nouvelle étoile montante de l’entrepreneuriat technologique en Afrique anglophone, mais aussi sur Dakar, nouveau paradis des startups en Afrique francophone.