Les filles du 2nd cycle des collèges et lycées publics du Bénin sont désormais dispensées des frais de scolarité. Le gouvernement en décidé ainsi lors du conseil des ministres extraordinaire du 21 novembre 2015. Le coût de la mesure est évalué à 3,2 milliards de francs Cfa.
Cette mesure n’est qu’une extension de la gratuité de l’enseignement aux filles des classes de Seconde, Première et Terminale. Les filles du premier cycle de l’enseignement secondaire en bénéficiaient depuis 2013. Et déjà en 2006 le gouvernement avait rendu gratuite l’école primaire.
Comme les mesures qui qui l’ont précédée, la dernière gratuité décrétée au profit des filles est certes saluée mais soulève des interrogations. Pour certains, la gratuité serait sans effet si l’école publique est régulièrement paralysée par les grèves.
Hulo bonjour…Vous êtes la Directrice de la maison d’édition « Diasporas noires », basée au Sénégal. Quelle est la genèse de « Diasporas noires » ?
En 2011, j’ai créé la maison d’édition Diasporas Noires, pour promouvoir les écrits et les talents des Africains et des afro-descendants à travers le monde, donc l’Afrique et ses diasporas, l’ancienne qui date de plusieurs siècles comme la plus récente.
Quelles raisons vous ont poussée à devenir éditrice ?
Tout d’abord je suis passionnée de littérature, de lecture et d’écriture depuis ma plus tendre enfance.
Je suis devenue éditrice lorsque j’ai appris que le livre de la Martiniquaise Sylvia Serbin, «Reines et héroïnes d’Afrique » avait été massacré et falsifié par une maison allemande qui l’a traduite en y insérer une vision raciste de l’Afrique. Alors, j’ai pris conscience que les Africains devaient arrêter de se faire éditer par les Occidentaux, car nos intérêts sont divergents. Eux, leurs intérêts c’est de prolonger leurs propres visions des Africains et de l’Afrique, même inconsciemment, notre soi-disant misère, notre soi-disant incapacité à nous en sortir sans eux… Écrivons nous-mêmes notre Histoire et nos histoires, donnons notre propre version des faits sans les dénaturer par le miroir que nous tendent les autres… Il est temps !
Vous menez un combat remarquable pour la promotion du numérique. Pourquoi représente-t-il un défi urgent pour l’Afrique ?
Oui c’est mon grand combat ! Et je suis intarissable là-dessus !
Le numérique est une bonne nouvelle pour l’Afrique qui commence à prendre sa place dans le réseau de distribution mondial que représente Internet, à travers l’extraordinaire créativité des jeunes, des blogueurs africains, ainsi qu’une grande richesse des contenus venus d’Afrique…
C’est une magnifique opportunité pas vraiment onéreuse, c’est une nouvelle forme d’expression et de stockage de notre mémoire, de nos livres littéraires, scolaires, universitaires, de nos œuvres d’art, de cinéma, ou encore un mode de transmission de nos langues africaines ou de nos traditions à l’instar des autres continents et des autres cultures.
Par: Ulrich Talla W.
Lire la suite de l’interview dans le Magazine du CLIJEC…
Camer.be publie l’interview donnée par Chantal Epee à diaf-tv.info
FRANCE- CAMEROUN DIASPORA,CHANTAL EPEE SUR DIAF-TV » JE SUIS VISCÉRALEMENT ATTACHÉE À L’HUMAIN ET À L’AFRICAIN EN PARTICULIER »
Invitée de Note de lecture Critique du Livre(NLCL) sur Diaf-tv, Chantal Épée, diplômée en psychologie et en science politique, « l’être Écrivant » comme elle aime se définir, passionnée par les arts et cultures d’Afrique et de ses diasporas, poétesse loquace au verbe haut, juste et profond s’est racontée aux cotés de Pierre-Giscard Eteki.
Elle nous parle de ses deux recueils de poésie ( Alm’Africa et Eclats d’Ame) parus le mois de septembre dernier aux Editions Diasporas Noires, mais aussi de son engagement citoyen et humain à l’éveil des peuples opprimés, de la Femme africaine.
Nous vous proposons de savourer ci-après, l’intégralité de ce moment riche sur le plateau de Diaf-tv avec cette poétesse profonde aux analyses pertinentes.
Des inventeurs de génie, il en existe aussi en Afrique. C’est le cas de Théodore Lejuste Abobda, Docteur en physique à l’université de Yaoundé I au Cameroun. Effectuant des travaux sur un cœur artificiel, il entend mettre au point « l’organe le plus performant au monde ».
La thèse de soutenance de Théodore Lejuste a porté sur ce sujet et lui a même valu la mention honorable. Les éminents chercheurs qui y ont assistés ont marqué leur attachement aux ambitions de l’impétrant. Il entend mettre au point un organe artificiel qui imite à la perfection le cœur naturel : 300 grammes pour l’homme, 280 pour la femme et capable de réagir aux différentes émotions.
Le docteur Théodore explique les innovations qu’apporte son prototype : « J’ai pris en compte tous les cahiers de charges internationaux et j’ai fait une revue des modèles de cœur artificiel mis au point jusqu’ici. Pour la plupart, ils ont un défaut : leur incapacité à gérer les émotions. Or, le mien pourra intégrer cette donnée. Il existe des prototypes trop gros pour être implanté dans l’organisme humain. Il y en a dont les batteries ont une autonomie limitée. Mon spécimen viendra résoudre tous ces problèmes. »
Pour une première rencontre, ce samedi au Monument de la renaissance, les rendez-vous de l’Afrique consciente ont jeté leur dévolu sur le thème du numérique : le public néophyte a pu découvrir les notions à la mode : bibliothèques numériques, souveraineté numérique, et diplomatie digitale mais surtout apprendre à mieux disposer du net.
L’Afrique continent de l’oralité a du mal à se défaire de ses vieilles habitudes. A l’heure où le monde est hyper connecté sur ses gadgets haute définition, l’Afrique est à la traîne. C’est en tout cas ce qu’on est porté de croire à la lueur de l’intervention de Mame Hulo sur l’édition numérique. «Les Diasporas noires ne vendent pratiquement pas de livre numérique en Afrique. Les Africains sont très méfiants par rapport au payement bancaire sur le net.» Pourtant Mame Hulo trouve que l’édition numérique est un outil important surtout en ce qui concerne la sauvegarde du patrimoine livresque des Africains. «Il y a un avantage avec l’édition numérique, nos bibliothèques ne brûleront plus. Les E-book battront les records de longévité. Et vous permettent en outre un gain d’espace», soutient-elle. Mame Hulo avoue tout de même son incapacité à se départir des vieilles habitudes : «N’espérer pas vous débarrasser des livres en papier. Même moi je ne peux m’en passer. Il m’arrive d’en faire à la demande de mes clients», confie-t-elle. Pour la directrice des éditions Diasporas noires, la recette miracle consiste alors à combiner les deux : édition numérique et édition papier.
Aboubacry Sadith Ndiaye trouve de même qu’il faut allier action sur le terrain et combat sur la toile, pour atteindre la gouvernance propre et vertueuse à laquelle toute l’Afrique aspire. Pour M. Ndiaye, l’espace numérique est un bon moyen de préserver la démocratie. Dans certains pays notamment, la pratique de cyber-activisme a révélé toute sa splendeur, a-t-il expliqué. «Le printemps arabe en est un exemple. C’est pourquoi la presse classique autant celle en ligne en revendique la paternité», a-t-il rappelé, mentionnant que ce cyber-activisme s’est aussi récemment déployé avec le taxi qui a emprunté le passage piéton au Sénégal. «C’est grâce aux tweets et aux partages sur facebook que lumière a pu être faite sur cette affaire», remarque-t-il. Pour le cyber-activiste, tout cela est bien beau et bien vrai, mais il faut toutefois être responsable et avoir la tête sur les épaules pour porter cette responsabilité.
Patriotisme numérique
«Internet est devenu une arme mais il faut savoir comment l’utiliser», affirme encore Aboubacry Sadith Ndiaye. Pour lui, la diplomatie digitale, qui essaie coûte que coûte de contrôler et d’utiliser les mouvements citoyens pour véhiculer des idées et influencer certains groupes, est un écueil à dévier. «Les leaders virtuels doivent éviter d’être utilisés pour des combats, qui en réalité n’en sont pas. Ils doivent, avant de publier toute information, bien la vérifier», dit-il, avouant que c’est en cela que les notions de confiance et de sécurité prendront tout leur sens. «A la direction de la Protection des données personnelles nous recevons plusieurs plaintes. La cybercriminalité est très répandue», informe de son côté, le juriste Mohamed Diop. Si aujourd’hui à l’échelle nationale cette direction doit faire face aux hackers, et brouteurs au plan international, ce sont surtout autour des notions de souveraineté numérique et d’espionnage que le débat est axé. «Les réseaux sociaux ne sont pas toujours gratuits. C’est grâce aux données personnelles que nous laissons sur le net que nous recevons des publicités ciblées», révèle M. Diop. Il soutient ainsi qu’il faudrait développer un patriotisme numérique pour se soustraire à des pratiques de ce genre. «L’espionnage numérique touche aujourd’hui de grandes puissances. Moi je préfère être espionné par mon Etat que de l’être par un autre», a déclaré le juriste, non sans réclamer un cadre juridique réglementaire efficace pour une utilisation sécurisée du net. aly@lequotidien.sn
(Agence Ecofin) – La firme chinoise ZTE a terminé la première phase du projet d’installation de 13 000 lampadaires solaires à travers le Togo. Au terme de cette première partie, 7042 lampadaires ont été mis en place.
« Nous sommes satisfaits de l’exécution de ce projet dans la mesure où ZTE Corporation a sous-traité les travaux avec les entreprises locales en mettant à leur disposition ses ingénieurs. » a déclaré Abiyou Tcharabalo, le directeur général de l’énergie au ministère de l’Energie et des mines au média Xinhua.
Il a également fait savoir que la société chinoise formerait des équipes locales pour la maintenance et le réglage des équipements afin d’assurer leur pérennité.
La capitale éthiopienne Addis-Abeba inaugurait dimanche son tramway. C’est avec fierté que les Éthiopiens ont pu découvrir cette nouvelle infrastructure, en construction depuis trois ans, et dont l’essentiel des 475 millions de dollars de coûts de travaux ont été financé par une banque chinoise. Addis-Abeba franchit désormais une étape importante, symbole de développement économique de l’Éthiopie. Les 34 km des 2 lignes de ce premier tramway moderne d’Afrique sub-saharienne pourront transporter 60.0000 passagers par jour. Pour le moment, seule la première ligne, nord-sud, est ouverte au public. La construction de l’axe est-ouest débutera le mois prochain.
Alors que le moral des opinions publiques mondiales est en berne et que les populations perçoivent négativement les performances économiques de leur pays, l’Afrique (et le Sénégal en tête) détonne par son optimisme et sa confiance dans le futur selon un classement du think thank américain Pew Research Center.
Six ans après le choc de la crise financière et tandis qu’un début de reprise économique s’amorce inégalement à travers le monde, les opinions publiques mondiales sont globalement moroses et s’inquiètent pour l’avenir des économies de leur pays. C’est la principale leçon de l’enquête, réalisée auprès de 44 pays et 48 643 répondants au printemps 2014, que vient de publier le think thank américain Pew Research Center.
Preuve que cette morosité est bien globale, 69 % des répondants à travers le monde perçoivent négativement les performances de leur pays en général et ce chiffre reste à 60 % quand il ne s’agit que de l’économie.
S’il y a une providence dont bénéficie l’Afrique sans commune mesure avec aucun autre continent, c’est bien le soleil. Il brille 365 jours sur 365 dans la plupart des pays mais très peu exploité.
Cependant, son exploitation devrait ouvrir de grandes opportunités aux pays qui sauront maîtriser cette ressource naturelle. Propre, peu couteux et sans danger pour l’environnement, cette énergie à porté de main ne semble pas intéresser les dirigeants d’Afrique qui importent à coût de milliards des énergies fossile très polluant pour notre biosphère.
Le Ghana semble mesurer les enjeux de cette source d’énergie et s’y emploi depuis un certain temps. Si tout se déroule comme prévu, il sera le premier pays africain à construire une centrale digne de ce nom à partir de l’énergie solaire. En octobre 2015, il inaugurarera la plus grande centrale d’énergie solaire d’Afrique. Avec une capacité de production de 155 Mw, le pays dont l’économie est en forte croissance ( PIB 14% en 2011), mettrait ainsi fin à l’épineux problème de la dépendance énergétique dont souffre plusieurs pays africains.
Le projet est sans doute le plus ambitieux en Afrique dans le domaine de l’énergie solaire.
Le gouvernement du Cameroun a lancé son propre système de câble sous-marin de fibre optique le 4 août 2015. L’infrastructure dénommée Nigeria-Cameroon submarine cable system (NCSCS) reliera la ville de Kribi, dans la région du Sud, à celle de Lagos au Nigeria.
Au cours de la cérémonie marquant le lancement du chantier d’installation de cette infrastructure télécom, Jean Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Postes et Télécommunications, a expliqué que l’initiative répond à la volonté du gouvernement camerounais de fournir aux populations des services de qualité à des prix abordables.