La chaîne de télévision francophone TV5 Monde a diffusé sur son signal Afrique en juillet-août derniers une série de sept épisodes intitulée Les Rois de Ségou – que l’on peut visionner gratuitement sur la web-tv de la chaîne. Cette saga historique, conçue pour toucher un large public, plonge le spectateur dans l’univers du royaume bambara qui domina l’actuel Mali du milieu du 17e au 19e siècle. Une société où se mêlent conquêtes et luttes de pouvoir mais aussi code de l’honneur et savoir vivre des Bamanans.

Mieux faire connaître le royaume bambara de Ségou, beaucoup de cinéastes en rêvaient. Le réalisateur malien Boubacar Sidibé nous fait revivre cette page d’histoire qui fait la fierté du Mali dans une série de sept épisodes (7 x 78’) diffusés sur la chaîne de télévision francophone TV5Monde. Outre des archives, le cinéaste a consulté des historiens et des traditionnistes pour établir son scénario, qui brosse à grands traits une société où se mêlent conquêtes et luttes de pouvoir mais aussi code de l’honneur et savoir vivre des Bamanans.

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Lundi 12 septembre, le partenariat Roll Back Malaria (RBM) a publié un rapport relatif à ses dix années de lutte mondiale contre le paludisme, rapporte Le Point.

Et les chiffres publiés dans «Dix ans de partenariats et résultats» sont très positifs: le nombre de décès dus au paludisme a diminué de 38% en dix ans. En Afrique subsaharienne, région la plus touchée du monde par la maladie, on observe même jusqu’à 50% de décès en moins. Ainsi, les efforts réalisés pendant dix ans ont permis de sauver les vies de plus d’un million d’enfants dans la région.

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«L’idée de l’énergie solaire était si étonnante que je devais en être partie prenante», explique Mary Dawo, une habitante du village de Romakeneh. La voilà partie en Inde avec 11 autres femmes originaires elles aussi de villages sierra-léonais afin d’apprendre à fabriquer des batteries solaires, raconte un article du Mail & Guardian le 18 août.

Ces femmes, pour la plupart illettrées, vivaient «au jour le jour, de l’agriculture de subsistance», souligne le quotidien sud-africain. Elles ont quitté leur campagne, pris l’avion, parcouru 9.654 km pour apprendre à «fabriquer de la lumière avec le soleil», selon leurs propres mots.

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Le Rwanda fait partie des pays africains en pointe dans le secteur des télécommunications, ce qui n’a pas échappé à l’Inde.

Le journal congolais La Prospérité annonçait le 14 septembre que le groupe indien de télécommunicationsBharti Airtel avait décidé d’investir 73 millions d’euros sur trois ans dans le pays d’Afrique centrale. Le marché rwandais a un fort potentiel et le groupe indien souhaite s’y installer durablement.

Cet investissement va ainsi générer des emplois directs et indirects. Dans le cadre du partenariat engagé avec Bharti Airtel, l’Agence de régulation des services d’utilité publique du Rwanda a attribué au géant indien une licence 2G et 3G, des générations de normes de téléphonie mobile permettant des débits plus rapides.

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La nouvelle va certainement mettre le baume au cœur des Togolais. Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un système d’assurance maladie, rapportait le 14 septembre l’agence IPS. C’est une première au Togo, où les autorités affirment aujourd’hui vouloir relever les défis de santé publique qui se posent dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, situé entre le Ghana et le Bénin et qui compte 6 millions d’habitants.

La création de l’Institut national d’assurance maladie (Inam) du Togo, annoncée par le gouvernement le 5 septembre, permettra une meilleure prise en charge des soins de la population locale. Car du fait de la situation financière précaire de nombreux habitants, le taux de fréquentation des hôpitaux ne dépasse pas 35%.

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La nature est parfois si bien faite. En Afrique de l’Ouest, une idée a pour ainsi dire le vent en poupe: de la bouse de vache pour produire de l’électricité et du gaz domestique.

L’idée peut paraître répugnante, mais l’agence de presse IPS explique que le projet est actuellement développé auBurkina Faso, en Mauritanie et au Sénégal. Un palliatif aux coupures d’électricité intempestives que connaît cette région et qui ont notamment provoqué les violentesmanifestations du 23 juin 2011 à Dakar, la capitale sénégalaise.

Le projet, baptisé Programme national de biogaz domestique (PNB), a pour objectif d’assurer durablement l’approvisionnement des ménages urbains et péri-ruraux en énergie pour l’éclairage et la cuisson, ainsi que de l’engrais organique pour soutenir les activités agricoles en zone rurale. Mais comment tout cela marche-t-il?

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«La conquête spatiale a commencé en Afrique», d’après Sandile Malinga, le directeur de l’Agence spatiale nationale sud-africaine (Sansa).

Comme lui, des scientifiques d’Afrique du Sud, du Nigéria et d’Algérie et du Kenya ont plaidé pour le développement d’un programme spatial africain. Le journal sud-africain Business Day a annoncé le 11 octobre que ces pays, signataires en 2009 d’un accord de l’African Resource Management Satellite Constellation (ARMC) —qui vise à se doter d’un ensemble de satellites pour faciliter et améliorer la gestion des ressources africaines—, projetaient de lancer au moins trois satellites supplémentaires dans l’espace.

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Au Malawi, le vélo rivalise avec les voitures des grandes villes. Le Mail & Guardian s’est intéressé au phénomène du deux roues dans ce pays d’Afrique australe.

Au quotidien, le vélo est omniprésent et a plusieurs fonctions. Il permet par exemple de transporter des matériaux, tel le bois. Et certains Malawites gagnent leur vie grâce aux kabazas, des vélos-taxis:

«Le travail sur les bateaux était difficile, c’est pourquoi j’ai décidé de me reconvertir dans le vélo. Je gagne environ 1.000 kwacha par jour [4,8 euros]», explique Panjira Khombe, jeune taxi de 28 ans, qui exerce depuis deux ans.

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Issu de la transformation des graines de néré (grand arbre de la savane africaine), ce condiment très utilisé en Afrique de l’Ouest y est décliné à toutes les sauces, à commencer par son nom: Nététou au Sénégal, Soumbala ou Soumbaraau Mali et en Guinée, et Dadawa ou Iru au Nigeria.

Conditionné jusque-là de façon traditionnelle le nététou s’adapte désormais aux besoins d’un marché moderne. Afrik Cuisine révélait en effet le 4 septembre que des filières d’exportation du produit fini s’organisent dans toute la région ouest-africaine.

Préparées selon un procédé minutieux, les graines de néré —qui constituent la base du produit— sont cueillies entre avril et juin. Elles sont lavées et mises à bouillir pendant 12 à 24 heures, puis décortiquées dans un mortier. Les petites feuilles grasses ainsi récupérées sont ensuite lavées, cuites pendant trois heures et laissées à fermenter de 48 à 72 heures. La pâte obtenue est salée et séchée, pour accroître son temps de conservation.

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Bienvenue à Cape Flats, vaste quartier du sud-est de la zone centrale de Capetown, en Afrique du Sud. Les appartements du quartier abritent près de 4 millions d’habitants, parmis lesquels 40% sont sans emploi et 25% des étudiants souffrent de sous-nutrition.

La Seed (Ecole d’éducation environnementale et de développement, mais aussi «graine» en anglais), organisation caritative d’origine sud-africaine, a lancé dans 21 écoles du quartier le programme «Organic classroom»(salle de cours bio), initié en janvier 2008. L’objectif:

«Augmenter la sécurité alimentaire dans Cape Flats en sensibilisant les étudiants à la protection de l’environnement et en leur enseignant la pratique de la permaculture», précisait The Christian Science Monitor le 16 août 2011.

La permaculture, c’est «une approche pour concevoir des habitats humains et des systèmes agricoles qui imitent les relations présentes dans l’écologie naturelle.»

Selon Alex Kruger, qui travaille sur cette méthode au Seed:

«La permaculture s’intéresse aux habitats naturels pour pouvoir les appliquer à l’homme […] Mettre en place un potager durable est un bon début pour que les étudiants puissent en apprendre davantage sur la protection de l’environnement.»

Avec ses terres sableuses et ses vents fréquents, l’environnement de Cape Flats n’est pas a priori des plus adéquats pour l’agriculture. C’est pourquoi la Seed encourage les étudiants à rechercher des solutions pour la pérennité de leurs cultures: planter des arbres autour des parcelles agricoles pour se protéger du vent, utiliser du compost pour fertiliser les terres…

«La nourriture récoltée dans les potagers est utilisée dans la préparation des déjeuners scolaires. (Ils) ont également une fonction pédagogique visant à enseigner la production et la vente de produits locaux.»

 

 

Kruger poursuit sur la vaste ambition des classes bio:

«Nous enrichissons le programme en développant un environnement plus vert dans les écoles, tout en cherchant la meilleure nutrition possible. Dans le même temps, nous mettons en place de nouveaux cursus avec des diplômes accrédités en permaculture appliquée pour établir de nouveaux plans de carrière.»

A cela Leigh Brown, directrice du Seed, ajoute:

«Les autres bénéfices du programme sont l’atténuation des changements climatiques, le respect de la biodiversité, le renouvellement de l’écosystème. Et également l’autosuffisance d’une communauté, son essor et la création d’emplois.»

Le programme agricole du Seed a d’ailleurs remporté en 2010 un Sustainability Award, un prix indépendant qui récompense les innovations sociales en Afrique du Sud.

Lu sur Slate Afrique